Interview de coureur : Dawa Sherpa

Retrouvez série d’interviews d’organisateurs de courses, de coureurs et d’officiels qui acceptent de partager leur passion.

Si vous aussi vous souhaitez partager votre expérience, écrivez moi à contact@49degres.com.

Nous retrouvons aujourd’hui une légende du Trail en France, mais aussi bien au delà de nos frontières.

C’est pour moi un immense honneur de pouvoir partager avec vous une interview exclusive de DAWA qui traduit une fois encore sa simplicité et son humilité. Des valeurs qui font corps avec le Trail Running.

DAWA a un parcours unique et hors du commun qui est retracé dans le livre “Les cinq vies de Dawa” accompagné d’un DVD. Je vous en recommande chaudement la lecture.

 

Bonjour Dawa,
Tu es une légende vivante internationale du Trail.
Peux tu nous expliquer comment tu es arrivé à la course de montagne ?

En participant à une course pour la première fois ( au Népal où j’y ai rencontré mon épouse Annie) et suis venu donc en Europe l’année suivante où j’ai continué à courir.

 

Tu es coureur, mais également organisateur de course. Qu’est ce qui est le plus important quand on organise une course ?

Savoir gérer tous niveaux, s’entourer des gens de confiance et de capacité, bien réfléchir au niveau sécurité avant de s’engager sur un parcours.

 

Tu participe à des courses d’envergure internationale mais aussi à des courses beaucoup plus modestes. Comment fais tu tes choix ?

Je choisi mes courses en fonction de mon niveau et du terrain qui me convient et me plait, mais je fais aussi des courses pour faire plaisir à des organisateurs qui sont sympas et m’aident pour le Népal.

Mais ce n’est pas toujours facile car je ne suis pas professionnel et je ne peux faire plaisir à tous.

 

Y-a-t-il des petits désagréments que tu rencontre souvent en course et sur lequel les organisateurs devraient s’améliorer ?

Pour moi personnellement non mais je voudrais dire à tous les organisateurs que c’est important d’annoncer tous les concurrents à l’arrivée même les derniers par respect de chaque personne , ce qui n’est pas toujours le cas, il arrive (rarement c’est vrai ) mais des fois que lorsque les derniers arrivent il n’y a plus personne et on démonte tout.

 

Enfin, s’il y a un point sur lequel un organisateur doit se montrer intransigeant, lequel est-ce ?

Le RESPECT DE CHAQUE PERSONNE

Dawa médite pour trouver le sens de sa vie

Enfant, Dawa médite pour trouver le sens de sa vie

Vous souhaitez réagir à cet article, vous avez une question de plus pour Dawa ? Laissez un commentaire ici ou écrivez moi à contact@49degres.com.

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Inside 49degrés : Le rituel du lundi matin

Le tableau blanc est un outil qui m'est indispensable pour exprimer mes idées

Le tableau blanc est un outil qui m’est indispensable pour exprimer mes idées

Aujourd’hui je partage avec un peu de notre intimité et de notre organisation en vous expliquant comment commence une semaine chez 49degrés.

La gestion d’entreprise a beaucoup à voir avec la gestion d’un évènement et je pense que ce que je dis ici se transpose facilement à la pensée et aux tâches d’un comité d’organisation.

Il faut donc savoir que je raisonne et que nous évoluons autour de trois axes :

  • Notre vision à long terme : Ce que nous souhaitons faire de 49degrés, comment notre vision évolue, les tendances du marché et les besoins fondamentaux. Je pose souvent la question “Où se situe vraiment notre valeur ajoutée ?”. C’est une projection à un ou deux ans ;
  • Notre vision à moyen terme : Dans quelle direction doit-on faire évoluer notre produit ? Que disent les statistiques d’utilisation, les taux de transformations ? Cette projection concerne une échelle temps de quelques semaines tout au plus ;
  • Notre vision à court terme : Quelle est la tâche la plus importante a accomplir aujourd’hui ? Quelles sont les tâches à accomplir cette semaine ?

Nos objectifs court-terme sont influencés par notre vision moyen-terme qui est elle même influencée par notre vision long terme. Ainsi nous pouvons effectuer des virages radicaux à court-terme qui résultent d’un tout petit changement de cap long-terme.

Je donne beaucoup d’importance aux résultats de nos enquêtes sur les besoins et les attentes de nos clients. Notre produit, sous forme d’application web, nous offre l’avantage de pouvoir le faire évoluer constamment et nous pouvons ainsi tester une nouvelle fonctionnalité sur quelques utilisateurs/visiteurs pour voir si le taux d’engagement est plus important qu’avant. Si c’est le cas, on propage la modification, si ce n’est pas le cas, on ne change rien, il ne faut pas avoir peur de revenir en arrière, il faut accepter d’apprendre. C’est comme cela que nous avons testé la nouvelle page d’accueil par exemple.

Mais pour revenir au lundi, c’est le jour ou je reformule ces trois visions sur notre tableau blanc, et ce n’est pas un hasard si c’est à la suite du “break” du week end.

En tant qu’entrepreneur, je suis animé par la passion de construire, de tester, d’apprendre sur moi même et sur les autres. Je ne suis jamais vraiment “coupé” de mon job car c’est le carburant de ma vie. Quand je fais un footing, quand je suis au volant, ou si je regarde l’océan je me questionne sur mon travail “Est-ce que ce que nous faisons est toujours cohérent avec ma façon de voir le monde ?“.

Le week end, et l’esprit libéré des tumultes des journées de travail consacrées à “l’exécution”, est un moment privilégié pour repenser le positionnement de notre stratégie long-terme.

C’est pour cela que le Lundi est un jour clé dans notre semaine, il va définir les tâches de toute la semaine.

Bon lundi à tous et merci de nous avoir lu !

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Organiser un évènement sportif

Remise des récompenses au TDC 2011

Source : Le blog de Maud

Organiser un évènement sportif demande beaucoup de temps et beaucoup de préparation.

Lorsque nous avons décidé de créer le Trail du Colorado en 2011, nous nous y sommes pris presque un an à l’avance, avec une équipe de 5 à 7 personnes environ. Je vais profiter de ce blog pour vous faire un petit retour d’expérience destiné à vous aider dans la gestion de votre propre évènement sportif.

Aujourd’hui je veux surtout m’attarder sur l’aspect humain d’une telle aventure.

Organiser une course, c’est avant tout offrir une partie de son temps pour faire le bonheur de quelques dizaines ou centaines de participants. C’est aussi une aventure humaine au sein même de l’équipe d’organisation lors des réunions mensuelles au départ et qui deviennent hebdomadaires à l’approche du jour J, toujours dans une ambiance chaleureuse et souvent désintéressée.

Une bonne équipe rassemble des profils différents et complémentaires. Vous n’avez pas besoin de profils identiques, vous souhaitez confronter des points de vue car vous avez toute une multitude de tâches aussi différentes les unes que les autres à accomplir.

Les tâches doivent être correctement réparties entre les différents intervenants, et pour conserver la motivation des troupes, chacun doit se sentir responsable de sa mission et avoir une grande latitude dans ses décisions.

Tout le monde ne s’impliquera pas de la même manière et il convient que chacun soit honnête sur le temps qu’il peut consacrer à l’épreuve. Le directeur de course, ou le président du Club Organisateur (responsable légal de la manifestation) doit fédérer les bonnes volontés et s’assurer que chacun effectue le travail qu’il s’est affecté. Il doit encourager et féliciter chacun dans ce qu’il a accompli.

Pour conclure je rajouterai que l’organisation d’évènements est typique du milieu associatif ou chacun vient chercher quelque chose de différent. Certains veulent de la reconnaissance, certains cherchent à se rassurer sur leurs capacités à prendre en charge un aspect de l’organisation seul, certains viennent y chercher la convivialité des réunions du comité d’organisation. Vous devez détecter pour chacun des intervenants ce qui les motive à participer et vous devez vous assurer qu’ils le trouve, c’est la condition sinéquanone de la parfaite implication de chacun.

Si vous avez des remarques ou si vous souhaitez réagir à cet article, laissez moi un commentaire ici pour poursuivre la discussion.

Crédit photo : Maud Combarieu

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